Simon Belmont est de retour. Après avoir vaincu Dracula dans le premier opus, il se retrouve affublé d'une malédiction par ce dernier qui peut lui être fatale . Re-belote, il va donc devoir trouver les fragments dispersés de Dracula pour le faire revivre. Quand il l'aura battu, cette fois il sera libéré de la malédiction.
Le deuxième volet est un peu différent du premier car ce n'est pas une succession de mondes à la suite avec des boss de fin de niveaux. Non, cette fois, le jeu à un côté Faxanadu et Zelda 2 en plus pour ceux qui connaissent. En effet, vous devez en plus de jouer du fouet, résoudre des énigmes, trouvez des objets et en échanger pour pouvoir avancer dans votre quête. Bien sûr, les donjons existent toujours et c'est un plaisir de se frayer un chemin dans la horde d'ennemis qui vous barre la route.
Une autre particularité de ce jeu est le mode nuit/jour. A un certain moment dans le jeu, la nuit se lève et les monstres sortent de leur tanière même dans les villes ou Simon se promène et qui sont tellement hospitalières le jour. Là, vous devez combattre des ennemis et c'est des durs à cuire! Puis, au bout d'un moment, le jour revient et le jeu reprend son cours, on est plus détendu. Je trouve ce mode excellent, ca rajoute une ambiance stressante au jeu.
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Sinon, pour ceux qui ne connaissent pas Castlevania (c'est possible?), le principe reste le même, Simon Belmont utilise un fouet pour se défendre. Certaines options lui permettent d'allonger son fouet pour avoir plus de portée. Pour avoir des options, Simon frappe dans des chandeliers avec son fouet. Celui permet de ramasser des couers, des sacs de points et des armes spéciales. Quand il veut utiliser ces armes, il doit consommer un coeur. Quand il n'a plus de coeurs, il ne peut plus s'en servir. C'est logique me direz-vous...
Bref, vous retrouverez dans ce jeu les ingrédients qui ont fait du premier un classique de la NES.
Lorsque Simon's Quest est sorti sur la NES en 1988, de nombreux joueurs ont été désorientés. Les mécanismes de jeu du Castlevania original étaient restés intacts, mais beaucoup d'autres éléments avaient été ajoutés, faisant passer le jeu du domaine des plateformes d'action à celui des jeux de rôles d'action. L'appréhension des joueurs s'est rapidement dissipée, car le résultat était un jeu étonnant, d'une profondeur démesurée. Simon's Quest vous éloigne de l'atmosphère trop familière du château de Dracula et vous emmène dans une région d'Europe de l'Est remplie de villages mystérieux, de manoirs hantés et, finalement, des vestiges du château que Simon Belmont a détruit dans le jeu original. Simon gagnait des points d'expérience en tuant des ennemis et en collectant de l'argent pour acheter de nouveaux objets. Un menu basé sur des objets vous permettait d'équiper des gemmes, des fouets et des armes spéciales. Lorsque le gameplay à l'ancienne a été combiné avec ces myriades de nouveaux ajouts, Castlevania II était si profond qu'on pouvait s'y noyer. Et c'est sans parler des trois fins uniques du jeu, une rareté à l'époque.
Ce jeu est une véritable originalité pour l'époque, alors pendant que les gens râlent et se plaignent comme si la cartouche avait tué leurs parents, je suis heureux de revivre ce classique qui ose être différent avec toutes ses bizarreries. La musique est géniale, le système nuit/jour est désarmant, et comme Zelda II, il est vraiment unique dans la série. En ce qui concerne l'héritage, nous n'aurions jamais eu des jeux comme Symphony of the Night si la voie n'avait pas été tracée sur 8 bits avec Simon's Quest. Si vous êtes coincé, arrêtez de pleurer et prenez un guide, puisque vous ne pouvez apparemment pas le pirater.
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